jeudi 28 octobre 2010

Larme de sève



Je marchais dans la nouvelle nuit
quand soudain un grondement retentit.
Il provenait d'un grand arbre oublié
sur un petit carré de pelouse isolée.

Encerclé par la cité des hommes,
ont lui avait coupé l'herbe sous le pied.
Il en avait vu des automnes
où de ses frères il était encore entouré.

Le vent arrachait maintenant ses pleurs
en une longue brise de douleur..
Il semble que le bruit dérangea les oiseaux
dont les cris relataient maintenant les maux:

"Vois le traitement ignoble des ingrats
Vois ce qu'il font à leur ancêtre
celui même qui leur a permis d'être,
par oxygène et les fruits qu'il leur donna."

Ils continuèrent, plaintif et malheureux:
"Ah nos anciennes demeures arrachées
ou nous vivions en harmonie avec les cieux,
Ah l'époque ou nous n'étions pas entasser..

Entassé comme les hommes d'aujourd'hui
qui nous polluent et nous pourrissent la vie.
Ah notre pure et sain environnement,
qui se voit disparaitre dans le présent."

L'arbre alors récria ses blessures :
"Écoute la complainte de dame nature,
atteinte dans l'écorce et des rainures :
L'avenir nous propose t'il un futur?

C'est à toi homme que je m'adresse
Sauras-tu entendre ma détresse
ou resteras tu aveugle et sourd
face aux malheurs de celui qui ta donné le jour !

Une larme de sève coula sur ma joue,
mais autour de moi, du béton, partout.

mercredi 5 novembre 2008

L'hivers

Il chuchotte à ton oreille,

dés le mois de septembre.

L’été peu à peu se cambre:

bientôt la fin de sa veille..


Larmes faites de pluies,

sanglots de neiges.

Prépare toi à ses pièges,

ou si tu le peus, fuis !


Colère faite de nuages,

du ciel plus rien ne dévoile,

il veut cacher les étoiles,

pour mieu montrer ses orages.


Il rend les lèvres sèches,

statufie les orteils et les doigts.

Sa salive est faite de froid

et voilà qu’il te lèche..


Il irrisse les poils de tes bras

et change maintenant ta couleur,

du blanc tu passes à la rougeur.

Oui il est plus puissant que tu ne le crois.


Il est l’assassin des sans abris,

l’angoisse des éternels frileux.

Il est le rapprochement des amoureux :-)

et le temple des maladies aussi :-| .


Il est l’ennemi de la chaleur ,

la bénédiction des pudiques,

l’excuse bon marché des alcooliques,

mais aussi l’inspiration des réveurs..


Le voilà sortant de ta bouche,

recouvrant bientôt le sol et les toits.

Allant même jusqu’à fleurter avec toi .

Prend garde, il pique si tu le touche!


Il fait claquer des dents,

et fait pleurer les yeux,

rend les tristes malheureux,

et fait grimacer les passants…


Pourtant,

il faudrait aimer l’hivers,

comme on aime le printemps et l’été,

car ils sont là chaque année,

et ça on ne peut rien y faire…

mercredi 29 octobre 2008

fleur de femme




La femme est pareil à une fleur,
sans amour, elle flétrie et se fane.
Au fil des jours, elle se meurt,
car la vie pour elle est devenue profane.

Les épines empêchent qu'on la cueille,
avantq u'elle ne se soit épanouie,
elle se cache derrière ses feuilles,
ne la prenez pas avant qu'elle vous dise "oui".

mardi 28 octobre 2008

La Lune



Quand le soleil se voile,
tu vois apparaitre, opportune,
bientôt rejoint par les étoiles,
la lumière de la lune.

Contemple l'infortune,
seule dans ses paysages,
faites de grandes dunes,
seule traversant les âges.

Vois ce triste visage,
qui contemple la terre,
vois ses tristes présages,
concernant la misère.

Un regard bien noir,
mais un sourire d'espoir,
un regard triste,
mais un sourire optimiste.

dimanche 26 octobre 2008

libellule

En amour, je suis une libellule,
j'évite les points virgules
et les hommes qui manipulent
(ou avec qui on simule).

J'aime etre dans ma bulle,
quitte à en etre ridicule,
au moin j'évite les gros nuls
enfouie sous mon gros pull.

Car en amour faut trouver la bonne formule,
la bonne combinaison, le bon calcul.
C'est beau aussi les sentiments qu'on dissumulent,
mais faut trouver un jour la clef à la cellule.

Il faut un amour en majuscules,
avec le coeur qui bascule,
il faut qu'il fasse des ronds dans la pendule,
et survive bien aprés le crépuscule...

mardi 14 octobre 2008

La tête au plus prés des nuages ..

J'aime etre dans la lune,
c'est le bal des pensées funambules,
qui à travers la grande robe brune,
reste libres tel les libellules..

Au clair de la ....

La nuit elle est blonde et voyante,
le jour elle est brune et effacée,
la nuit elle est coquette et galante,
le jour elle ne semble pas exister.