jeudi 28 octobre 2010

Larme de sève



Je marchais dans la nouvelle nuit
quand soudain un grondement retentit.
Il provenait d'un grand arbre oublié
sur un petit carré de pelouse isolée.

Encerclé par la cité des hommes,
ont lui avait coupé l'herbe sous le pied.
Il en avait vu des automnes
où de ses frères il était encore entouré.

Le vent arrachait maintenant ses pleurs
en une longue brise de douleur..
Il semble que le bruit dérangea les oiseaux
dont les cris relataient maintenant les maux:

"Vois le traitement ignoble des ingrats
Vois ce qu'il font à leur ancêtre
celui même qui leur a permis d'être,
par oxygène et les fruits qu'il leur donna."

Ils continuèrent, plaintif et malheureux:
"Ah nos anciennes demeures arrachées
ou nous vivions en harmonie avec les cieux,
Ah l'époque ou nous n'étions pas entasser..

Entassé comme les hommes d'aujourd'hui
qui nous polluent et nous pourrissent la vie.
Ah notre pure et sain environnement,
qui se voit disparaitre dans le présent."

L'arbre alors récria ses blessures :
"Écoute la complainte de dame nature,
atteinte dans l'écorce et des rainures :
L'avenir nous propose t'il un futur?

C'est à toi homme que je m'adresse
Sauras-tu entendre ma détresse
ou resteras tu aveugle et sourd
face aux malheurs de celui qui ta donné le jour !

Une larme de sève coula sur ma joue,
mais autour de moi, du béton, partout.

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